Notre nouveau rendez-vous « Le point SEO » abordera chaque mois un point de l’actualité SEO. Anthony est en charge du référencement pour nos clients. Il se présente pour la première fois dans cette interview et donne aujourd’hui son analyse sur un sujet qui buzz en ce moment sur les forums dédiés au SEO : le cocon sémantique.

Beli : Salut Antho, peux-tu te présenter à nos chers lecteurs/internautes et nous expliquer en quelques mots pourquoi tu t’es lancé dans le référencement ?

Antho : Je m’appelle Anthony, j’ai 25 ans, je me suis lancé dans le référencement parce que l’univers du web m’attirait beaucoup. Je voulais faire partie de l’aventure. Je me suis d’abord penché sur l’affiliation, et tout naturellement je suis tombé dans le référencement. J’ai compris que l’acquisition de trafic était très importante.

A partir de là, j’ai commencé à énormément me renseigner, faire des petits tests et rencontrer des personnes compétentes dans le domaine. J’ai ensuite intégré une communauté de référenceurs qui m’ont transmis leur passion, mais aussi leurs compétences. D’ailleurs sans eux je ne serais pas là, aujourd’hui, à Novazeo. Ils m’ont permis de me rendre compte que le référencement est un monde vaste, sur lequel on a une progression qui est pratiquement illimitée. J’ai été formé par le responsable du forum « Script SEO » et j’ai pu travailler avec la communauté sur quelques projets en commun.

J’ai choisi pendant une période d’explorer le référencement de façon plus solitaire, afin de me concentrer sur mes propres projets, mes propres tests, développer une réflexion personnelle sur le travail de référenceur. Cela fait presque 3 ans maintenant que je suis tombé dans la marmite SEO. Et au plus j’en apprends, plus je me rends compte que mon apprentissage n’est pas terminé, et cela me donne envie de m’impliquer davantage dans ce métier.

: Pas mal de sites dédiés au référencement s’interrogent sur l’utilité du cocon sémantique. Peux-tu nous expliquer le concept ? Et pourquoi son application fait-elle débat dans l’univers impitoyable du SEO ?

A : Le cocon sémantique n’est qu’une marque sur un concept qui existe depuis les fondements du web (clin d’œil à Tiger SEO). Un concept commercialisé par Laurent Bourelly, consultant SEO depuis 2004, et très bon marketeur pour le coup.

La principale utilité est de mettre en avant le silloing (ndlr : structure en silo) le bon maillage interne à utiliser sur un site internet, Laurent Bourelly parle aussi de glissement sémantique et d’optimisation On page.

Cela permet de faciliter le positionnement sur n’importe quelle requête. C’est un travail de base (trop souvent sous-estimé) qui va faciliter le résultat rapide des campagnes de netlinking. Un site bien construit et bien optimisé aura besoin de recevoir moins de liens qu’un site mal optimisé.

C’est aussi une façon différente de voir son site. Le but, ce n’est pas de se positionner sur un mot clé, mais de couvrir une thématique entière (ou sous thématique ) afin d’apparaitre comme un site d’autorité, aussi bien pour l’internaute que pour Google. On gagne plus de points, et on apprend à apporter plus de qualité.

Au final ce n’est pas les explications du cocon sémantique qui sont critiquées, mais sûrement le marketing utilisé par l’homme qui l’a créé. Mais le principal avantage d’avoir sortie cette méthode, c’est de remettre au goût du jour des concepts basiques qui sont trop souvent oubliés à l’air du « blogging » et des CMS qui cassent l’architecture des sites web.

B : Comment faire un cocon sémantique ?

A : Pour réaliser le cocon sémantique il faut :

– Créer des silos sur une sous thématique (par exemple, un silo c’est un tas d’articles sur l’épagneul breton, son alimentation, sa croissance, comment l’entretenir, le dresser pour la chasse, à l’arrêt, etc … )

– Créer des liens entre les silos ( pour reprendre l’exemple du dessus, si on a fait un silo spécifique à l’alimentation, on va pouvoir faire un lien à partir de l’alimentation de notre silo épagneul breton vers le silo principal de l’alimentation )

– Optimiser le maillage dans les silos : il y a une structure de maillage interne à respecter entre les pages, selon leur niveau (dans la méthode, il appelle ça les pages mères, sœurs/filles, petites filles/enfants)

– Chaque page est optimisée sur le mot clé choisi. On optimise sur un champ lexical et non plus sur un seul mot clé. On va pouvoir analyser, par exemple, le champ lexical des résultats de recherche du mot clé que l’on vise et en tirer les expressions courantes utilisées, les mots clés connexes afin d’améliorer lexicalement notre article.

Pour finir, le cocon sémantique n’est pas une méthode miracle, mais permet de simplifier le travail de reconnaissance de votre site par Google. En travaillant le champ lexical, le cloisonnement de votre site par thématique et sous thématique, et en travaillant le maillage interne de façon intelligente, vous aidez Google à :

– crawler votre site web

– améliorer l’indexation

– faciliter la reconnaissance thématique de votre site

– mieux positionner vos pages sur les résultats de recherche

: Peut-on appliquer le cocon sémantique à tous les sites ?

A : Je n’ai pas encore mis en application le cocon sémantique sur des très gros sites, mais après rien n’empêche de l’utiliser sur une partie de ton site ou une sous thématique afin de la booster. Ça sera toujours positif pour le robot, comme pour le visiteur. Après, comme toujours, il faut faire des tests. Je serais plus précis lorsque j’aurai plus d’expérience sur le sujet.

B : Quelle est ta position sur ce sujet ? Pour ou contre le cocon sémantique ?

A : Je suis complètement pour parce que le cocon sémantique ne fait que reprendre des concepts basiques qui ont été oubliés. Je suis aussi pour parce que ça permet de trouver de multiples idées de sujets, de donner toujours plus de détails et de contenus à son internaute (et donc d’informations pertinentes). Et enfin parce que c’est un exercice intéressant à mettre en place. On se creuse les méninges, on teste, on regarde si ça fonctionne, on surveille ses positions, c’est un travail gratifiant et intéressant. Ça permet de développer davantage de techniques qui plairont aussi bien à l’agence, qu’au référenceur, qu’au client, mais aussi au visiteur qui trouvera toutes les informations qu’il recherchait. Finalement, on peut parler d’un cercle vertueux 😉

 

Propos receuillis par Belinda Tempier

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