Le côté obscur de Google : le SEO Black Hat

Google assoit sa place de leader des moteurs de recherche depuis un peu plus de 18 ans. La pratique du SEO a commencé autour de l’année 1998, en même temps que la naissance de Google. Les référenceurs comprennent petit à petit que la clé du succès repose sur la visibilité que l’on a sur les moteurs de recherche et commencent donc à chercher des moyens d’optimiser son site pour mieux ressortir dans les SERP. Et comme pour chaque discipline, il y a plusieurs pratiques, plusieurs facettes au SEO. Certains suivent les recommandations de Google, mais d’autres ne l’entendent pas de cette manière et préfère tester plusieurs pratiques à la morale plus ou moins discutable. C’est là que nous pouvons voir que la communauté SEO se scinde en plusieurs parties, se distinguant par leurs pratiques.

 

Le revers de la médaille du SEO : le Black Hat

Le Black Hat SEO, une stratégie de référencement naturel dont les pratiques visent strictement à remonter dans les résultats de recherche sans se soucier de l’internaute ou des normes et recommandations de Google. L’objectif est donc d’accroître sa visibilité par un meilleur positionnement par la « suroptimisation » d’un site internet : le Black Hat SEO cherche à tromper les robots d’indexation tels que le Googlebot de Google. La ligne de conduite de Google n’est pas respectée. C’est de la concurrence déloyale pour les sites internet qui respectent cette ligne de conduite.

 

Des techniques à l’encontre des recommandations Google

Voici une petite liste des pratiques utilisées dans le Black Hat :

  • Cloaking : technique permettant d’afficher sur une même page : un contenu pour les moteurs de recherche (suroptimisé en mots-clés par exemple) ou un contenu pour les internautes humains (plus agréable à lire). Il suffit d’identifier le robot grâce à sa signature User Agent,

 

  • Texte et lien cachés : le contenu caché pour les internautes est visible pour les robots qui lisent des fichiers HTML, CSS (texte sur fond de même couleur, texte derrière une image, police de 0, lien sur des caractères invisibles…),

 

  • Accumulation de mots clés – Keyword stuffing,

 

  • Contenu détourné et le contenu dupliqué (duplicate content) : le contenu est copié d’un autre site internet ou le contenu provient de plusieurs sources sans ajout de texte ou de valeur, le contenu généré automatiquement,

 

  • Insertion automatisée de liens sans cohérence : spamming sur les commentaires de blogs ou de forums avec ancres optimisées,

 

  • Redirections trompeuses grâce à l’utilisation de pages satellites par exemple,

 

  • Achat de liens dofollow ou échange de liens excessifs,

 

  • Pirater un autre site web pour utiliser sa notoriété, son trafic.

 

Le Black Hat SEO s’utilise pour booster un site, mais cette solution est onéreuse, risquée et ne peut être utilisée qu’à court terme. On parle donc ici d’optimisation illégale ou non éthique. L’expression s’oppose à la notion de White Hat SEO.

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